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Les mots de Lolo pour sortir du lot

Je ne sais pas planter un clou. Je ne sais pas cuisiner autre chose que des pâtes. Je ne sais pas skier alors que j'ai vécu 32 ans en Suisse. En revanche, il y a un truc que je maîtrise mieux que quiconque: écrire des textes qui se remarquent, se démarquent et marquent. 

Quand un rêve brisé ouvre une porte...

Crak.

Et puis plus rien.

Le silence absolu.

 

Oh, y avait bien des cris et un coup de sifflet dans l'air, mais moi je n'entendais plus. Les médecins diront que ce crak provenait de mon genou droit. Ou de l'une des trois vis qui renforçaient la rotule. Pourtant pour moi, c'était très clair, c'était le son d'une passion qui s'éclate au sol et se brise en mille morceaux.

Faut dire que ça faisait 9 mois que je luttais pour participer à ce tournoi international, après une première opération et contre l'avis du chirurgien. Quand il m'a revu, je n'ai même pas pu lui dire que ça valait la peine, puisque le pénalty que je m'étais procuré a été raté. C'était les arrêts de jeu. Il y avait 1 partout. On a perdu la demi-finale aux tirs aux buts. Et le médecin m'a annoncé que c'était mon dernier match.

Pièce... ou coup de théâtre ?

2 semaines à l'hôpital, c'est long quand vous avez 15 ans. Alors à un moment, j'ai fait ce que je ne pensais jamais faire: j'ai mis la main dans mon sac de cours. Non pas que j'étais un cancre ; disons qu'avant l'université, je n'ai jamais eu besoin d'étudier pour obtenir de bonnes notes. De ce sac, j'y ai donc extrait un livre et, pour la 1re fois de ma vie, j'ai lu plusieurs pages d'affilée.

J'étais scotché. Scotché par la puissance des mots. C'était Cyrano de Bergerac et je me suis juré de rattraper tout mon retard.

La lecture c'est pire que d'arrêter la clope.

 

Passer des terrains de foot aux bibliothèques municipales m'a fait prendre 17 kg la 1re année. Après, heureusement, ça c'est stabilisé.

Et comme je ne chérissais pas l'idée de devenir écrivain, plein d'autres années se sont écoulées. Jusqu'au jour où je présente mon mémoire universitaire, en 2016. La prof et l'experte corrigent le truc et montrent autant d'enthousiasme qu'un chef italien devant un plat de fettuccine alfredo. Puis, avant de me serrer mollement la main (c'est la coutume dans les milieux académiques), elle me dit: "par contre, c'était le mémoire le plus plaisant que j'aie pu lire, vous avez une superbe plume."

Je me dis: "ah ouais ? Bah alors pourquoi je vais m'emmerder à étudier encore 4 ans avant de recevoir de la thune ? Je vais taffer dans l'écriture moi Madame !"

Sauf que sur le marché du travail, il y a autant de places disponibles pour les rédacteurs que pour les diplômés en anthropologie culturelle et sociale. C'est-à-dire zéro.

 

Je suis les deux. Bingo.​

Je trouve quand même une place au sein d'un agenda culturel en ligne. Le site répertorie les concerts, expos, tout ça tout ça. Au lieu de partager des infos factuelles, j'attire les internautes avec des histoires au sujet de ces concerts, expos, tout ça tout ça. Le trafic quadruple en 6 mois: de 150 000 visiteurs mensuels, il passe à 600 000. Je m'initie aussi à la rédaction print et au community management pour le Passeport Gourmand - le genre de produit qui se vend à 15 000 exemplaires de 100 CHF chacun en 15 minutes.

Un jour, je reçois un appel: un directeur de l'association du marketing direct en Suisse qui me propose de me former au copywriting pur et dur. Là, je découvre un nouveau monde. Full vente, des mots et des chiffres qui sont comme cul et chemise. Je passe 60 jours à suivre le cours d'Agora Publishing. Finalement, après plusieurs allers-retours, échanges et essais, je m'éloignerai de ce monde - pas envie de finir ma vie à vendre des produits miraculeux pour rajeunir de 50 ans, attirer l'abondance à coup de prières et d'investissements crypto et devenir plus magnétique que Georges Clooney grâce à une astuce super secrète.

Un peu bête de somme, un peu bête de comm'.​

A la place, je décide de développer ma créativité et de boucler la boucle des compétences rédactionnelles en agence de comm'.

Durant quasi deux ans, je travaille avec des grandes marques comme Mazda, Migros ou encore Raiffeisen, pour des gros projets de développement durable (EnergeÔ, Younergy, etc.) et pour des événements régionaux et nationaux (Happy Wine Flon, Swiss Wine - les tannins boostent ma créativité). Conception de campagnes publicitaires print, digitales et télévisuelles et rédaction d'accroches, de landing pages et de contenu.

Comme si écrire des accroches 8h par jour ne suffisait pas, le soir et le week-end, j'accompagne, je coache et j'écris des histoires via email pour des entrepreneurs de tous poils (du formateur LinkedIn no 1 sur... LinkedIn à une entreprise du patrimoine vivant français dont le jambon a été élu meilleur jambon du monde en 2015 à Barcelone).

Et aujourd'hui ?

La plume légère sur les services ; la main lourde sur le contenu.

J'ai quitté le rythme fou au pied des Alpes pour venir m'installer près de l'océan avec ma fille, ma femme, mon chien et mes deux chats.

Si je n'ai pas encore pris ma retraite, j'ai levé le pied sur la rédaction pour les clients. Je mets les main à la plume uniquement pour un cercle réduit de personnes, privilégiant les formations et coachings. En revanche j'ai la main lourde en ce qui concerne la création de contenu: je raconte des dramas de marques.

Que vous soyez lecteur curieux ou créateur ambitieux, rejoignez ma newsletter 100% dédiée au storytelling en marketing.

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