Quand je débarque dans un nouvel endroit, la première chose que je fais c'est de me diriger vers la bibliothèque et de regarder les livres qui la compose.
S'il n'y en a pas - ou au moins une petite pile de bouquins - je quitte rapidement les lieux.
Je n'ai pas confiance.
Dernièrement, j'ai passé quelques jours dans un AirBnB en campagne, loin des bruits de la ville.
Un meuble boisé m'appelle dard-dard et, entre les titres de Stephen King et David Foenkinos, je vois un petit ouvrage intitulé "Les 5 plus grands regrets des personnes en fin de vie", de Bronnie Ware.
L'auteure y raconte son expérience professionnelle en soins palliatifs
Une retraite de quelques jours représente toujours un bon moment de se poser des questions existentielles.
Alors j'ai agrippé, lu et noté les regrets pour peut-être espérer, d'une manière ou d'une autre, qu'ils ne m'accablent pas le jour où mon heure sera venue.
Les voici dans leur ordre de fréquence (pas de sexe, d'argent ou de saut en parachute).
Regret no 1 : j’aurais aimé avoir eu le courage de vivre ma vie selon mes propres termes.
Dans la vie, soit vous travaillez à la réalisation de vos rêves, soit à celle des autres. Soit vous avez le confort, soit les souvenirs.
Regret no 2 : j’aurais aimé avoir travaillé moins dur.
A en croire les urgences qu’on a à gérer au quotidien, on est toutes et tous en train de sauver des vies en continu. Et puis, on se pense indispensable, avant de s’apercevoir que le premier venu peut nous remplacer.
Regret no 3 : j’aurais aimé avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.
Vous sentez ce poids sur votre poitrine le matin et vos épaules le soir ? C’est le poids de tous les mots que vous n'avez pas su exprimer, les émotions enfouies. Criez avec moi : ahhhhhhhhhh !
Regret no 4 : j’aurais aimé garder plus de contact avec mes amis.
On se laisse submerger par notre quotidien. On annule une soirée à la dernière minute parce que « ce soir, pas la force ». Maintenir une amitié requiert un peu d’efforts, mais ça vaut le coup.
Regret no 5 : j’aurais aimé me donner le droit d’être plus heureux.
C'est tout bête, ça peut paraître même naïf, mais le bonheur c'est un droit qu'on s'accorde. En sachant dire non, en privilégiant les gens et choses qui nous font vibrer. Ce que je retiens de la lecture du livre "5 regrets des personnes en fin de vie" de Bronnie Ware, c'est ça...
Quand je dois choisir entre deux options, je me pose la question suivante: laquelle des deux me laissera le plus de souvenirs ?
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