
“Les éventuelles bonifications gracieusement accordées par l’employeur ne seront acquises à l’employé qu’à la condition que ce dernier ne soit encore au service de l’employeur le 31 décembre de l’année en question mais ne seront toutefois pas dues si le terme du délai de congé initial était fixé à une date antérieure au 31 décembre de l’année concernée, mais que ce terme a été reporté à une date ultérieure au 31 décembre de l’année en question."
Délicieux extrait d’un contrat de travail lambda, rédigé par un avocat que personne n’aimerait avoir comme ami.
Mieux vaut n'écrire rien qu'écrire bien.
Ce texte est bien écrit. Il est même très bien écrit. Un prof de français lui aurait donné 10/10 en orthographe, 10/10 en grammaire et peut-être même un petit bonus pour "usage maîtrisé d'une phrase à rallonge".
Mais qu’est-ce que c'est chiant à lire. Insupportable. Irritant.
Depuis que j’ai commencé à écrire pour le web, et donc à me former à écrire pour le web, je n’ai rencontré que des formateurs qui apprennent à écrire bien.
Ok, un peu mieux que le texte du dessus. Plus clair et moins pervers, disons. Mais tout aussi soporifique.
Combien d'articles de blog bien écrits se ressemblent comme deux gouttes d'eau ?
Combien auraient pu être écrits par la même personne alors qu'il s'agit à chaque fois d'auteurs différents ?
Qui a déjà lu un livre blanc, même s'il est bien écrit, en entier ?
Tout rédacteur qui se contente de bien écrire ajoute du bruit au vacarme ambiant. De la pollution visuelle, sonore et mentale. Rien de plus.
Je me suis pris de passion pour le copywriting parce que j'apprenais à écrire de bons textes commerciaux.
Ce qui revient à bien écrire et vendre en prime.
Intéressant, mais insuffisant à notre époque.
Jusqu’à l’avènement du digital et des réseaux sociaux, les marchés étaient définis par les produits.
Une entreprise fabrique un produit de manière industrielle, le met en avant via une campagne unidirectionnelle créée par une agence de pub, et voilà.
Un entrepreneur devait avoir de la compassion pour son audience, comprendre le problème de cette dernière et proposer la meilleure solution possible.
Le monde a bien changé.
Aujourd'hui, les marchés se forment autour d’intérêts communs.
Regardez les groupes auxquels vous participez sur Facebook ou sur des forums.
Qu’est-ce qui vous lient aux autres membres ? En général, ce n’est pas un métier, ni un produit, mais un intérêt: la bourse, le surf, le foot, le marketing éthique, une certaine vision de l’entrepreneuriat, etc.
Il y a un échange. Une participation.
L'entrepreneur moderne doit désormais développer son empathie. Non pas proposer de simples solutions, mais de véritables expériences.
Vos prospects et clients vous jugent constamment pour savoir si, oui ou non, vous allez leur faire vivre une expérience.
Si, oui ou non, vous proposez quelque chose de différent, d'hors du commun.
Et comment ils font ?
En scrutant le moindre de vos mots.
Pas seulement ce que vous dites, mais surtout la manière dont vous le dites.
C'est souvent inconscient, mais c'est comme ça que fonctionne le cerveau humain.
Les 3 types de textes.
Dans Testi Che Parlano (Textes Qui Parlent), la copywriter et directrice d’agence Valentina Falcinelli nous explique qu’il existe 3 types de textes.
(Eh oui ! L’avantage de parler plusieurs langues, c’est de pouvoir apprendre ailleurs qu’auprès de marketeurs français ou américains, et ça fait un bien fou).