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Ecrire sur Quora - Le guide marketing ultime, part.1 : 150k vues en 30 jours.



30 jours, 150 000 vues.


Soit 6x le trafic du site sur lequel vos yeux se baladent actuellement et en 12x moins de temps.


Le mieux, c’est que j’ai commencé de zéro. Sans followers ni abonnés ni inscrits ni rien de tout ça. Comme un parfait inconnu fraîchement débarqué dans une mégapole.


Imaginez ce que vous pourriez faire avec ce genre de chiffres.


Quora c’est le nouveau Bora-Bora.


Une île paradisiaque pour tout rédacteur, entrepreneur ou créateur de contenu.


Bien sûr, si vous voulez profiter de ses eaux cristallines et de son atmosphère unique, c’est mieux de s’y rendre avant que le lieu soit bourré de touristes du marketing.


Quora, c’est Bora-Bora au temps des explorateurs.


Okay mais c’est quoi Quora ?


C’est un site de questions-réponses.


Des gens posent des questions et d’autres apportent des réponses élégamment formulées. Comme Google mais en beaucoup mieux. Plutôt que d’écrire pour flirter avec un algorithme qui refuse de se dévoiler totalement, on y partage des tranches de vie, des esquisses de connaissance et des bouts d’idées.


Quora compte la bagatelle de 300 millions d’utilisateurs actifs par mois dans sa version anglophone. La statistique, version francophone, n’est pas connue. A mon avis, il y a entre 1 et 3 millions d’utilisateurs francophones actifs par mois.


Quora c’est bien pour faire son marketing ?

La question est mal posée.


(Oui, je sais, c’est moi-même qui me la suis posée. J’imagine juste que c’est cette question qui vous vient spontanément à l’esprit.)


Sans doute que oui dans sa version anglophone, où des grosses boîtes répondent à des questions les concernant ou concernant le marché en question. J’ai vu des réponses de Neil Patel - le fondateur d’UberSuggest. Il appâtait le chaland à coups de contenu affriolant et d’appels à l’action en série.


Cela dit, le temps où on faisait son marketing comme on allait au marché est terminé.


Surtout dans la version francophone du site, portée par des plumes talentueuses qui se moquent de l’aspect commercial et personal branding qu’offre Quora.


Et c’est précisément toute la richesse de la plateforme, à mon avis.


Les marketeurs, c’est comme les touristes, ils détruisent tous les endroits qu’ils fréquentent.


Je ne suis pas allé sur Quora pour “faire mon marketing”.


D’ailleurs, je n’attendais rien de spécial du site. Surtout après l’immense déception de la gestion de la communauté francophone sur Medium.


J’y suis allé d’abord parce que c’est le conseil no 1 d’un certain Nicolas Cole aux rédacteurs pas ou peu connus.


Et, même si mon site grandit bien, je suis un rédacteur peu connu.


J’y suis resté ensuite parce que j’ai trouvé des contributions de belle facture.


Mon intérêt était double.


On ne va pas se mentir, les chiffres sont importants.


Si j’écris, c’est pour être lu. Alors mon flair me mène là où des yeux lisent. Kurt Vonnegut appelle “Moxie” cette sorte de refus absolu de ne pas être lu, qui, d’après lui, est le meilleur indice de la réussite future d’un écrivain.


L’étoile Moxie m’a guidé sur Quora.


Et puis la plateforme me permet de pratiquer mon art, puisque j’y écris chaque jour. Pas besoin de chercher des sujets d’article, il suffit de répondre aux questions.


Cerise sur le gâteau: vous entraînez votre “écriture créative” - une méthode d’écriture bien connue et enseignée chez les anglophones mais totalement ignorée sous nos latitudes.


Bon, et les résultats alors ?


Je déteste quantifier des expériences qualitatives mais je serais un bien mauvais marketeur si je ne le faisais pas.


Et si ça peut aider certaines plumes à rejoindre l’aventure, alors c’est tout bénéf’.


C’est parti.

  • 158 827 vues en seulement 30 jours en partant de zéro.

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  • 19 278 vues en un seul jour

  • 83 464 vues les 7 derniers jours

  • 418 nouveaux inscrits à Encre canaille.

Sachant que je considère un peu ma