top of page
Rechercher

Newsletters de copywriters: mon top 10.

Vous êtes ce que vous lisez.



"Dernier avertissement avant licenciement.


Lausanne, le 24 octobre 2021.


Cher copywriter,

Nous avons reçu à ton égard des réclamations de la part de différents lecteurs, clients et collègues. En voulant progresser en copywriting, tu t’es inscrit, au fil de ces derniers mois, à toutes les newsletters de copywriters possibles et imaginables. C’est une triple catastrophe. Sur le plan écologique d’abord: tu reçois plus de 200 mails par jour et que tu n’en traites qu’un dixième. Sur le plan éthique ensuite: tes camarades te soupçonnent d’espionnage industriel. Sur le plan créatif enfin: tes textes ressemblent à ceux de tes concurrents, qui pourraient, à leur tour, être écrits par un seul et même robot.

Nos divers avertissements oraux n’ayant malheureusement pas eu d’effets sur toi jusqu’à présent, nous nous voyons contraints de te rappeler que ton devoir est d’écrire des textes qui transmettent une information, mais aussi, et surtout, une émotion.


As-tu déjà ressenti une émotion à la vision d’un rond-point ? Non ? Sais-tu pourquoi ? Parce que tous les putains de ronds-points se ressemblent.


En cas de récidive de banalité, tu seras licencié sans délai.


Nous te remercions d’avance de tout mettre en oeuvre pour qu’une décision puisse être évitée.


Exemple: restreindre tes abonnements aux meilleures newsletters de copywriters et oublier toutes les autres. 5 à 10, maximum. Ci-dessous, tu trouveras quelques suggestions.


Dans l’intervalle, nous t’adressons nos meilleures salutations.


CreativeShepherd - Protecting creative thinking worlwide"


Si j'étais à la tête d'une agence de copywriting, voici la lettre que j'enverrais à tous les rédacteurs qui commencent un texte par "imaginez", un paragraphe par "force est de constater" ou encore qui ponctuent une phrase sur deux d'un point d'exclamation.


L'ouverture d'une agence n'est pas à l'ordre du jour, que mes futurs non employés se rassurent.


En revanche, les suggestions existent bel et bien...


Mon top 10 des newsletters de copywriters.



Des articles forts, courts et intenses comme les meilleurs espressos. Forcément, j’aime. Eddie Shleyner a pris pas mal de cours d’écriture créative. C’est le copywriter qui maîtrise le mieux les dialogues.



Robert Lucas aide les infopreneurs à vendre plus de cours en ligne par email. Il n’a pas son pareil pour vous apprendre à raconter des petites histoires de la vie de tous les jours. Son écriture est fluide et son sens de l’observation affûté.



Antoine BM, pas besoin de vous le présenter. C’est le king de l’email quotidien pour vendre des petits produits. Il ne vend pas ses services de copywriting mais fait un copywriter de belle facture. Le salaud fait de l’ombre à quasi tous les autres marketeurs ayant recours à l’emailing quotidien, si bien que s’inscrire à sa lettre suffit.



Cole Schafer écrit des jolis mots qui font vendre. C’est un copywriter le jour et un poète la nuit. Surtout: le mec le plus créatif et le plus intéressant dans le game. Sticky Notes, sa newsletter, est une pépite. Et son univers visuel n’est pas étranger à la bouille d’Encre canaille. Bref, le travail de Cole a une grande influence sur le mien.



Souvent copié, jamais égalé. Il y a un truc qui me répugne encore plus que de manger des putains de choux de Bruxelle, c’est d’utiliser une putain de phrase toute faite. Mais je n’ai pas trouvé meilleure façon de le dire. D’autant plus que ceux qui recyclent son contenu omettent systématiquement la partie la plus intéressante: le véritable secret de Ben, ce n’est pas son génie en persuasion, c’est sa capacité à construire un monde, le sien.



J’ai découvert le travail de Cécile quelque part dans la galaxie Antoine BM. Le fruit d’un heureux hasard. L’une des seules à envoyer un mail quotidien sur le modèle prôné par Antoine et qui n’est en rien redondant avec ce qu’on peut lire ailleurs.


Cécile est autrice. Autrement dit, elle écrit des textes de 100 000 mots. Et des gens lisent ses textes. Balèze.



Vous prenez tout le meilleur du marketing de ces dernières décennies: branding, personal branding, Gary Vee, Océan bleu et océan rouge, 4P, product-market-fit. Vous mettez ça dans une lettre. Vous y faites exploser une méga bombe. Et vous justifiez votre pulsion destructrice à coup de statistiques révélatrices. C’est ça, Category Pirates. La newsletter est payante mais certaines éditions sont gratuites.



Si le business de Jérémy était un humain, il vivrait dans une maison cossue de 300 mètres carrés entouré de 5 meubles. Les plus essentiels. Jérémy est une boussole. Quand vous vous égarez dans la jungle du business en ligne, son approche ultra minimaliste vous ramène sur le droit chemin.



Ash Ambirge a fondé TheMiddleFingerProject et fait un gros fuck quotidien à la banalité. Pour lutter contre l’écriture rigide, frigide, insipide, elle vous envoie, chaque jour du lundi au vendredi, 5 esquisses de créativité glanées à travers le wild wild web.



Comme beaucoup, j’ai connu Dave sur LinkedIn parce qu’il commente toutes les publications de l’entrepreneur le moins original d’outre-Atlantique: Simon Sinek. Dave contredit le bon Simon en citant des histoires farfelues de son oncle Tony. Tony est une pure invention de son imaginaire. Et comme j’adore son imaginaire, je me suis inscrit à sa newsletter et je vous conseille de faire de même.


Supplément gratuit.


Je n’ai pas mis Encre canaille dans la liste parce que la plupart des lecteurs de cet article viendront d’Encre canaille. Mais si c’est Google qui vous a éjecté de son moteur de recherche direction les terres de Copywriting français, vous devriez vraiment jeter un oeil à Encre canaille.


15 minutes par semaine pour libérer les chiens de la créativité et apprendre à écrire des textes qui se dégustent comme un resto étoilé payé avec un bon cadeau.


LC

CF


bottom of page