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L'iPhone, fruit de la phobie de Steve Jobs ?

Il a taquiné le bouton pour créer la fleur.



Quand vous souffrez d’une phobie, deux choix s'offrent à vous: vous adapter au monde existant en suivant une thérapie ou adapter le monde à votre peur irrationnelle en créant de nouveaux objets et de nouvelles habitudes.


Le 1er est le plus sage. Le 2e est beaucoup plus excitant.


L’iPhone: né d’une drôle de phobie ?


Si Steve Jobs aimait ses écrans aussi lisses qu'une peau de bébé, ce n'est pas parce que c'était un chantre du minimalisme.


C'est parce que, comme il l'avait avoué à un journaliste du Wall Street Journal en 2007, il souffrait de phibulanophobie.


De... quoi ?


La phibulanophobie ou la peur bleue des boutons.


Pas les boutons d'acné ou de fièvre, mais les boutons qui servent à fermer des vêtements ou à appuyer sur des trucs. C'est la raison pour laquelle il ne portait que des cols roulés.


Dans 500 ans, les historiens parleront de notre ère non pas comme celle de toutes les révolutions technologiques, mais comme celle de l'apparition des phobies les plus bizarres.

  • La chronomentrophobie ou la peur des horloges.

  • L’antophobie ou la peur des fleurs.

  • La coulrophobie ou la peur des clowns. Celle-ci c’est la faute de Stephen King.

  • La strasophobie ou la peur de rester debout.

  • La bananaphobie ou la peur… des bananes.

Et maintenant la phibulanophobie ou la peur des boutons.


Une phobie mais une variété de symptômes.


Cette phobie dont on ne sait encore pas grand chose afflige différemment les 75 000 personnes dans le monde qui en souffrent au quotidien.


Certains se contentent de ne pas porter de chemise. D'autres refusent tout contact, même visuel, avec un autre être humain portant un jean fermé avec des boutons.


D'autres encore sont incapables de supporter les cliquetis d'un clavier. Pour eux, mon bureau ferait office de chambre de torture.


Steve Jobs était sûrement dégoûté par les boutons.


Le natif de San Francisco était obsédé par les questions d'hygiène. Il fut un temps où il suivait un régime uniquement à base de fruits. Paraît que c'était suite à la lecture du livre Régime Sans Mucus d'Arnold Ehret.


Heureusement qu'il ne vivait pas en Suisse, même un milliardaire ne pourrait pas se permettre de vivre que de fruits.


Bref, il devait sûrement considérer les boutons comme des nids à bactéries.


Sa quête d'un monde sans bouton a commencé par la volonté d'enlever les touches directionnelles des claviers Apple. Il a débarrassé au passage les souris de leurs deux boutons. Et il a fini par sortir un portable mono-bouton mieux connu sous le nom d'iPhone, en 2007.


Une véritable révolution dans le domaine de la téléphonie. Et une inspiration infinie pour le mouvement minimaliste.


La morale de l'histoire...


Je pourrais terminer cette histoire par une morale éculée: votre plus grande force se cache souvent dans vos faiblesses.


La vérité, c'est que je déteste les clichés. Et que je trouvais juste cette anecdote intéressante.


Bref, la morale de l'histoire, c'est que le copywriting consiste à raconter la vérité en la rendant intéressante, comme le disait Ogilvy.


Loris. Copywriting français.

 

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